Catégorie : Comprendre l’entreprise

  • Gérer une rupture de contrat : modalités et indemnités

    Gérer une rupture de contrat : modalités et indemnités

    Quand on commence un nouveau travail, on ne pense généralement pas à la fin de son contrat. On se concentre sur les nouvelles opportunités, les projets à venir et l’intégration dans son équipe (avec l’accompagnement d’un mentor dans le meilleur des cas). Pourtant, la rupture de contrat est une réalité que vous devez garder à l’esprit, car une collaboration professionnelle peut s’arrêter pour de nombreuses raisons : évolution de carrière, désaccords ou même des circonstances indépendantes de votre volonté.

    Ce n’est pas une situation que l’on espère, mais bien s’y préparer permet de gérer cette étape de manière constructive et sereine, pour qu’elle se termine dans les meilleures conditions possibles, autant pour vous que pour votre employeur.

    Dans cet article, nous allons explorer les différentes formes de rupture de contrat et leurs implications. L’objectif ? Vous donner toutes les clés pour prendre une décision éclairée et alignée avec vos intérêts personnels et professionnels.

    Les différentes types de rupture de contrat 

    Il existe plusieurs formes de rupture de contrat, en fonction de qui en est à l’initiative et du niveau de consentement entre l’employé et l’employeur. Voici donc un panorama des principaux types de ruptures auxquelles vous pouvez être confrontées dans votre vie professionnelle. 

    I. À l’initiative de l’employé

    Le premier cas de figure, c’est la rupture de contrat dont vous êtes à l’initiative. La plus courante est la démission, c’est à dire quand l’employé met fin à son contrat de manière volontaire et unilatérale. Dans ce cas précis, il n’a pas à justifier sa décision, mais doit néanmoins respecter le préavis (soit le délai minimum entre la notification de la rupture et la date de fin du contrat), qui varie en fonction de la nature du contrat. 

    Type de contratDurée de préavis (en général)
    CDI
    1 à 3 mois selon la catégorie professionnelle et les conventions collectives
    CDD1 jour par semaine restante (max. 2 semaines), uniquement pour un CDI ou accord mutuel
    StagePas de durée légale, mais 1 à 2 semaines recommandé

    Alternance
    0 à 45 jours (période d’essai) ; après, conditions spécifiques et souvent négociées

    Dans tous les cas, on vous conseille de vérifier votre contrat de travail et votre convention collective pour bien connaître votre délai de préavis ainsi que les règles spécifiques à votre entreprise. 

    En cas de démission légitime (pour cause de déménagement par exemple ou lorsque votre salaire ne vous a pas été versé), vous pouvez bénéficier de l’assurance chômage. Dans le cas contraire, votre employeur n’aura pas à verser d’indemnité (sauf cas de clause spécifique dans le contrat).

    Pour déclencher la rupture du contrat en CDI, vous devrez en informer votre employeur, de préférence par le biais d’un écrit remis en main propre ou envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR).

    II. À l’initiative de l’employeur

    La rupture du contrat peut aussi être décidée unilatéralement par votre employeur. Les deux principaux cas de figure sont : 

    1. Le licenciement

    L’employeur met fin au contrat pour des raisons précises, qui doivent vous être communiquées. Il peut s’agir d’un motif personnel : 

    • Faute simple : Insuffisance professionnelle, absences répétées.
    • Faute grave : Manquement sérieux aux obligations du salarié (ex. : vol, insubordination).
    • Faute lourde : Faute intentionnelle ayant causé un préjudice important à l’employeur.

    Le licenciement peut aussi avoir un motif économique et faire suite aux difficultés de l’entreprise, à une transformation technologique ou à une réorganisation du travail pour préserver sa compétitivité. 

    Dans les deux cas, le licenciement suit la même procédure, à savoir un entretien préalable avec l’employé, une notification écrite précisant le motif du licenciement, le respect du préavis (sauf en cas de faute grave ou lourde) et le versement d’une Indemnité (l’indemnité légale de licenciement, l’indemnité compensatrice de préavis ainsi que les congés payés). 

    2. La rupture de contrat pour inaptitude

    La rupture du contrat peut aussi être enclenchée lorsque le salarié est déclaré inapte par la médecine du travail. Il peut s’agir d’une inaptitude physique ou mentale l’empêchant de remplir les fonctions de son poste. 

    Avant de lancer la procédure de rupture de contrat, votre employeur sera néanmoins obligé de chercher une éventuelle opportunité de reclassement. Si cette dernière est impossible, votre contrat sera rompu et vous recevrez des indemnités. 

    III. Les autres types de rupture de contrat

    Votre contrat peut également être rompu d’un commun accord. On parle alors de rupture conventionnelle, qui doit être formalisée par un accord écrit et respecter la procédure administrative (soit une validation par la DREETS – Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités). L’avantage, c’est que vous aurez le droit à l’allocation chômage (au moins égale à l’indemnité légale de licenciement, mais elle peut aussi être renégociée) et que votre employeur évite tout risque de contestation. Si vous envisagez cette option, prenez le temps de bien vous informer sur vos droits, de préparer votre argumentaire et, si besoin, de vous faire accompagner par un conseiller juridique ou un représentant du personnel.

    La rupture de contrat peut aussi être déclenchée indépendamment de la volonté des deux parties. On parle alors de rupture pour force majeure lorsqu’une situation extérieure, imprévisible et insurmontable rend impossible la poursuite du contrat. Dans ce cas, elle est immédiate et ne vous donne pas droit à des indemnités. 

    La rupture de contrat peut aussi être décidée par la justice (suite à une saisine du Conseil de Prud’hommes en raison de fautes graves de l’employeur. Si elle est validée, elle donnera lieu à des indemnités similaires à un licenciement sans cause réelle et sérieuse, mais si elle est refusée, l’employé sera contraint de continuer son contrat (ou de démissionner). 

    6 conseils pour “réussir” sa rupture de contrat 

    Que vous envisagiez de mettre fin à un contrat ou que vous soyez confronté à une décision prise par votre employeur, nous vous partageons 6 conseils pour gérer cette situation de la  manière la plus sereine possible et réussir votre transition. 

    Comment négocier sa rupture de contrat : modalités, conséquences

    1. Comprenez vos droits et vos options. Avant toute démarche, informez-vous sur les différents types de rupture de contrat possibles et leurs implications. Lisez bien votre contrat de travail et renseignez-vous sur la législation (en consultant le Code du Travail ou en demandant l’avis d’un conseiller en droit du travail). 

    2. Communiquez avec transparence et professionnalisme. Si vous initiez la rupture, expliquez calmement vos raisons et discutez avec votre employeur pour envisager une solution qui convienne à toutes les parties. Si vous la subissez, restez professionnel et demandez des explications précises pour comprendre les motifs. 

    3. Négociez les conditions de la rupture de contrat. Vérifiez si vous avez droit à des indemnités de rupture, discutez d’un éventuel raccourcissement de votre préavis si vous souhaitez partir rapidement et demandez une lettre de recommandation ou un feedback constructif pour vos futurs projets.

    4. Prenez soin de vos intérêts administratifs. Demandez vos documents de fin de contrat, anticipez vos droits au chômage et couvrez-vous en cas de litige.

    5. Préparez la suite et terminez sur une note positive. La fin d’un contrat est une opportunité pour tourner la page et avancer vers un nouvel objectif. Prenez donc le temps de planifier votre transition et faites votre maximum pour garder de bonnes relations avec votre employeur et vos collègues. 

    6. Faites-vous accompagner par un mentor ou un conseiller. Un mentor expérimenté pourra vous guider dans les démarches à suivre et vous aider à peser le pour et le contre de vos décisions. Son soutien moral peut aussi vous permettre de prendre du recul et  de rester concentré sur vos objectifs futurs. D’ailleurs, le suivi d’un mentor, dès le début de votre contrat, peut vous éviter la rupture !

    Réussir votre rupture de contrat, cela demande avant tout de bien vous informer, préparer votre départ et communiquer le plus ouvertement possible avec votre employeur. Pour ne pas succomber au stress que cela implique et vous assurer une transition en douceur, faites appel à un mentor. Il pourra vous aider à transformer cette épreuve en une opportunité positive pour votre avenir pro !

    Je trouve un mentor

  • C’est quoi une bonne candidature : nos conseils pour réussir son CV quand on est un jeune actif

    C’est quoi une bonne candidature : nos conseils pour réussir son CV quand on est un jeune actif

    Postuler à son premier job, c’est un peu comme swiper sur une appli de rencontre : il faut attirer l’attention en quelques secondes… sans en faire trop ! Pas facile de se vendre quand on débute et qu’on a l’impression de ne pas avoir grand-chose à raconter. Mais bonne nouvelle : même sans expérience pro, vous avez déjà plein d’atouts à mettre en avant.

    Pas de panique, ici pas de poudre aux yeux ni de CV gonflé à l’extrême ! On vous donne des conseils concrets pour une bonne candidature qui tape dans l’œil des recruteurs, en restant 100 % authentique. 

    C’est quoi une bonne candidature ?

    Une bonne candidature, c’est celle qui donne envie au recruteur de vous rencontrer. Simple en théorie, mais en pratique… ça veut dire quoi ? Voici les critères essentiels à respecter pour que votre CV et votre lettre de motivation sortent du lot et vous décrochent un entretien, voire votre premier job !

    Comment rédiger un bon CV ou une bonne lettre de motivation

    1. Un CV clair, lisible et bien structuré

    Un recruteur passe en moyenne 30 à 45 secondes sur un CV. Autant dire qu’il faut aller à l’essentiel !

    Ce qu’il faut faire :

    Un design simple et aéré : pour une bonne candidature, évitez les couleurs trop flashy et les polices originales, mais illisibles.
    Des rubriques bien distinctes : Infos perso – Formation – Expériences – Compétences – Centres d’intérêt.
    Une seule page : sauf cas exceptionnel, un CV doit tenir en une feuille A4 max.

    Et si on n’a pas d’expérience pro ?
    Mettez en avant vos stages, projets scolaires, bénévolat, jobs d’été, associations. Tout compte !

    2. Une bonne candidature adaptée au job visé

    Un CV générique, c’est comme un message copié-collé : ça ne fonctionne pas ! Les recruteurs veulent avoir la sensation que vous avez bien lu la fiche de poste et que votre candidature est ciblée. 

    Ce qu’il faut faire :
    ✔ Personnalisez votre CV et votre lettre en fonction de l’offre : mettez en avant les expériences ou compétences en lien avec le poste.
    ✔ Adaptez l’intitulé de votre CV au job visé (comme par exemple : « Assistant Marketing Junior »).
    ✔ Utilisez les bons mots-clés : reprenez ceux de l’annonce pour que votre CV soit bien repéré (surtout si la boîte utilise un logiciel de tri automatique).

    3. Une lettre de motivation qui donne envie de vous rencontrer

    La lettre ne doit pas être une redite du CV. Elle doit raconter une histoire et montrer pourquoi le poste vous intéresse et ce que vous comptez apporter à votre employeur. 

    Ce qu’il faut faire :
    ✔ Une intro accrocheuse : évitez le classique “Je vous adresse ma candidature pour le poste de…”.
    ✔ Montrez que vous avez compris les besoins de l’entreprise et expliquez pourquoi vous êtes la bonne personne pour le poste.
    ✔ Parlez de ce que vous pouvez apporter et pas seulement de ce que vous voulez apprendre.
    ✔ Ne vous concentrez pas uniquement sur les compétences. Les entreprises veulent aussi des profils qui matchent avec leurs valeurs et qui peuvent bien s’intégrer dans leur équipe. 

    4. Une bonne candidature sans faute d’orthographe

    Une faute dans un CV, c’est comme une tache sur une chemise blanche : ça saute aux yeux. Cela montre surtout que vous n’avez pas pris la peine de vous relire, ce qui peut être un gros red flag pour les recruteurs. 

    Ce qu’il faut faire pour une bonne candidature :
    ✔ Relisez-vous plusieurs fois
    et faites relire par quelqu’un d’autre.
    ✔ Utilisez des outils comme Scribens ou BonPatron pour corriger les fautes.

    5. Un envoi soigné et pro

    Après avoir pris le soin de soigner votre CV et lettre de motivation pour compiler une bonne candidature, il serait dommage de rater son envoi. 

    Ce qu’il faut faire :
    ✔ Un objet d’email clair : “Candidature – [Nom du poste] – [Votre prénom NOM]”.
    ✔ Un mail court et efficace : pas besoin de recopier la lettre de motivation dedans.
    ✔ Un nom de fichier pro : “CV_Prénom_Nom.pdf” et pas “CV_version_finale_def2_OK.pdf” .

    Bref, pas besoin d’avoir 10 ans d’expérience pour faire une bonne candidature qui marque les esprits. Avec ces conseils, vous mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher votre premier job !

    4 conseils pratiques pour réussir sa candidature

    Postuler, ce n’est pas juste envoyer un CV et attendre une réponse en croisant les doigts. Pour maximiser vos chances de décrocher un entretien, puis un poste, il faut être stratégique et visible ! Voici 5 conseils concrets pour mettre toutes les chances de votre côté avec une bonne candidature.

    1. Mettez votre CV en ligne et optimisez votre présence digitale

    Aujourd’hui, un recruteur peut vous chercher sur Google ou LinkedIn avant même de lire votre CV. Assurez-vous qu’il tombe sur du contenu qui joue en votre faveur ! Vous pouvez par exemple créer ou mettre à jour votre profil LinkedIn. Pensez également à publier votre CV sur les plateformes adaptées (Indeed, Apec, etc.) et à faire un peu de ménage sur vos réseaux sociaux. 

    Astuce : Pensez à activer la fonctionnalité “Open to work” sur LinkedIn pour signaler aux recruteurs que vous êtes disponible.

    2. Ne vous limitez pas aux offres en ligne : postulez aussi en candidature spontanée !

    80 % des emplois ne sont jamais publiés en ligne, ils se trouvent via le réseau et les candidatures spontanées. Prenez les devants en faisant une liste des entreprises pour lesquelles vous aimeriez travailler et envoyez une candidature spontanée, bien ciblée. Vous pouvez aussi aller directement sur le terrain pour déposer votre CV en personne (en particulier dans des secteurs comme le commerce, la restauration ou encore l’évènementiel). 

    3. Activez votre réseau (même si vous pensez ne pas en avoir !)

    Le recrutement se fait aussi beaucoup au bouche à oreille. Et même si vous débutez dans la vie active, votre réseau est bien plus vaste que vous ne le pensez ! Parlez de votre recherche autour de vous : famille, amis, anciens profs, collègues de stage… On ne sait jamais qui connaît qui ! Vous pouvez aussi participer à des évènements professionnels ou rejoindre des groupes spécialisés dans votre domaine sur LinkedIn.

    Astuce : Grâce au programme de mentorat Woork, vous pouvez facilement rencontrer des professionnels dans votre domaine ! Votre mentor vous ouvrira non seulement les portes de son propre réseau, mais il vous aidera aussi à consolider le vôtre. 

    Je rejoins le mouvement Woork et je deviens mentoré !

    4. Relancez intelligemment après une candidature

    Un recruteur reçoit des dizaines (voire des centaines) de candidatures par poste. Se rappeler à lui peut faire la différence ! Attendez environ une semaine après l’envoi de votre candidature avant de relancer et faites-le de manière efficace, en rappelant votre motivation et en demandant poliment s’ils ont eu l’occasion de consulter votre dossier.Si vous avez passé un entretien, envoyez un message de remerciement dans les 24h pour montrer votre intérêt et votre professionnalisme.

    En bref : une bonne candidature, c’est un CV clair, une lettre motivante et une approche stratégique ! Pour maximiser vos chances, soyez visible en ligne, activez votre réseau et osez les candidatures spontanées. Et surtout, ne laissez pas votre recherche d’emploi au hasard !

    Besoin d’un coup de pouce pour valoriser votre profil, décrocher un job et préparer vos premiers jours de travail ? Avec Woork, notre programme de mentorat, des pros sont là pour vous guider et vous donner toutes les clés pour faire une bonne candidature et réussir votre entrée dans le monde du travail. 

    Je trouve mon mentor !

  • Tout savoir sur la prime d’activité : montant, conditions

    Tout savoir sur la prime d’activité : montant, conditions

    Tout le monde en parle, mais qui sait vraiment ce que c’est ? La prime d’activité, c’est un peu le sujet mystère : on entend souvent son nom, mais on sait rarement à qui elle s’adresse précisément ni comment y accéder. 

    Dans cet article, on répond à toutes les questions que vous pouvez avoir sur cette aide financière à commencer par la plus importante : est-ce que vous pouvez en bénéficier ?

    La prime d’activité c’est quoi ?

    La prime d’activité est une aide financière destinée à compléter les revenus des travailleurs modestes, qu’ils soient salariés ou indépendants. Mise en place le 1ᵉʳ janvier 2016, suite à la loi relative au dialogue social et à l’emploi, elle remplace le RSA activité et la prime pour l’emploi. 

    Notre guide complet sur la prime d'activité

    Source : Sécurité sociale

    Encart : La prime d’Activité en chiffres

    • En 2023, près de 4,54 millions de foyers en France bénéficiaient de la prime d’activité, ce qui représente une augmentation de 1,3 % par rapport à l’année précédente. 
    • En moyenne, le montant  de la prime d’activité par foyer  était estimé à 187 euros, soit une hausse de 3,7 % sur un an. 

    Quel est le montant de la prime d’activité ?

    Vous vous demandez jusqu’à combien peut s’élever le montant de votre prime d’activité ? Tout dépend de votre situation. Ce montant est calculé automatiquement en fonction de plusieurs critères, dont : 

    • Vos ressources (et l’ensemble des ressources des membres de votre foyer, y compris les aides que vous pouvez recevoir de la CAF) ; 
    • La composition de votre foyer. 

    Mais pour vous faire une petite idée, voici les montants minimum et maximum de la prime d’activité. 

    • La prime peut commencer à environ 15-20 € par mois.
    • Selon votre situation (notamment lorsque l’on a des enfants à charge), elle peut atteindre jusqu’à 600 à 900 € par mois, voire davantage dans certains cas spécifiques.

    Pour estimer le montant de votre prime d’activité, c’est très simple. Vous pouvez utiliser le simulateur en ligne de la CAF ! Et pour vous accompagner dans toutes les autres péripéties de la vie active, vous pouvez aussi faire appel à un mentor !

    Comment est calculée la prime d’activité ?

    Comme expliqué un peu plus haut, la prime d’activité est calculée en fonction de l’ensemble des ressources des membres de votre foyer, et plus précisément : 

    • Les revenus de votre activité professionnelle (le montant net social) ; 
    • Les revenus de remplacement (comme les indemnités chômage, maladie, etc.)
    • Les prestations et les aides sociales,
    • Vos autres revenus (revenus de capitaux, du patrimoine, etc.).

    Chaque trimestre, vous allez devoir déclarer ces revenus sur le site de la CAF afin qu’elle puisse calculer vos droits à la prime d’activité. 

    La base forfaitaire en vigueur est de 622,63 euros au moment où nous écrivons cet article.  (en janvier 2025) Cette base peut être majorée selon votre situation familiale : +50 % pour une personne seule avec un enfant, +30 % par enfant supplémentaire, etc.

    À noter : Le montant final de la prime d’activité dépend aussi des aides que vous percevez déjà, comme les APL. Pour connaître votre montant exact, le simulateur de la CAF est votre meilleur allié !

    Est-ce que j’ai droit à la prime d’activité ?

    Pour savoir si vous êtes éligible à la prime d’activité, vous devez respecter plusieurs conditions d’éligibilité : 

    1. Travailler et percevoir des revenus intermédiaires. La première condition pour toucher la prime d’activité est d’exercer une activité professionnelle (salariée, indépendante, intérimaire, apprenti, alternant, etc.). Les revenus que vous touchez pour cette activité doivent de plus ne pas dépasser un certain plafond : 1 885 € nets par mois pour les personnes seules et 3 900 euros nets par mois pour les couples avec deux enfants. Attention, ces plafonds peuvent être amenés à changer ! N’hésitez pas à vérifier sur le site de la CAF
    2. Avoir au moins 18 ans. Gardez bien en tête que la prime d’activité n’est pas réservée aux salariés. Les jeunes actifs, étudiants salariés et apprentis peuvent aussi y prétendre sous certaines conditions (gagner au moins 1 070,78 € brut/mois, soit 78 % du SMIC).
    3. Résider en France. Vous devez avoir une résidence stable en France et y résider au moins 9 mois par an.

    Vous ne serez donc pas éligible à la prime d’activité si : 

    • Vos revenus dépassent les plafonds mentionnés plus haut ; 
    • Vous n’avez pas d’activité professionnelle. Les personnes sans emploi ou dont les revenus proviennent uniquement d’allocations (comme le RSA ou le chômage) ne sont pas éligibles.
    • Vous êtes un étudiant ou un apprentis avec de faibles revenus (inférieurs à 1 070,78 € brut/mois) ;
    • Vous résidez moins de 9 mois en France par an. 

    Astuce : Pour être sûr(e) de votre éligibilité, faites une simulation directement sur le site de la CAF ou de la MSA (si vous dépendez du régime agricole) : c’est rapide et gratuit !

    Pendant combien de temps est-ce que je peux bénéficier de la prime d’activité ?

    La prime d’activité vous sera versée tant que votre situation et le montant de vos revenus respecteront l’ensemble des conditions que l’on vient de lister. Pour vous assurer que vous êtes toujours en droit de toucher cette aide, pensez à : 

    • Déclarer vos ressources et celles de l’ensemble des membres de votre foyer tous les trois mois et en montant net social (MNS). 
    • Signaler tout changement (aussi bien professionnel que familial) dans votre espace personnel sur le site de la CAF (rubrique « Déclarez un changement »). 

    Si à la suite de ces déclarations vous n’êtes plus éligible ou que le montant de votre prime d’activité a été réévalué, ces changements prendront effet le premier jour du mois suivant. 

    Est-ce que je peux cumuler la prime d’activité avec d’autres aides comme le RSA ?

    La bonne nouvelle, c’est que la prime d’activité peut être cumulée avec certaines aides… mais pas toutes. Voici un récapitulatif clair des prestations sociales compatibles avec la prime d’activité : 

    • L’APL (Aide personnalisée au logement). Elle est néanmoins prise en compte dans le calcul de votre prime et peut légèrement en réduire le montant ; 
    • Les allocations familiales :
    • Les pensions alimentaires reçues sont compatibles, mais elles sont considérées comme un revenu et peuvent influencer le montant final.
    • Les indemnités de chômage partiel ou arrêt maladie. 

    Par contre, certaines aides ne peuvent pas être cumulées avec la prime d’activité. C’est le cas notamment de : 

    • Le RSA (Revenu de Solidarité Active), qui a été fusionné avec la prime d’activité en 2016. Vous ne pouvez donc pas percevoir les deux en même temps et devrez choisir entre les deux (selon vos revenus et votre situation) ; 
    • Les indemnités chômage (hors partiel). Si vous êtes au chômage complet (et donc sans activité professionnelle), vous n’êtes pas éligible à la prime d’activité.

    Si vous êtes arrivé jusqu’au bout de cet article, félicitations ! La prime d’activité n’a désormais plus de secret pour vous. Si vous pouvez en bénéficier, on vous explique les démarches à suivre dans un autre article. Et pour avancer sereinement dans votre vie professionnelle, en particulier si elle ne fait que commencer, n’hésitez pas à faire appel à une personne qui est déjà passée par les mêmes étapes que vous. Nos mentors vous partagent leur expérience pour vous aider naviguer plus facilement dans cette nouvelle aventure !

    Je trouve mon mentor !

  • Tout savoir sur la période d’essai

    Tout savoir sur la période d’essai

    Après avoir enchainé les candidatures puis les entretiens, vous êtes enfin arrivé à vos fins ! Votre nouveau contrat commence bientôt… par une période d’essai. Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’immense majorité des employeurs la pratiquent afin d’évaluer vos compétences. Mais c’est aussi l’occasion pour vous de déterminer si vous vous sentez bien à votre poste et dans votre nouvelle entreprise !

    Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur la période d’essai. Quel est son cadre légal, sa durée maximale et comment est-ce qu’elle peut être rompue (par l’employé ou l’employeur) ? Mais avant de la commencer, on vous partage surtout quelques astuces pour que la vôtre soit réussie !

    Période d’essai : à quoi ça sert ?

    La période d’essai marque le début d’un nouveau contrat au sein d’une entreprise. D’une durée maximale de 4 mois (renouvelables), elle permet à votre employeur d’évaluer vos compétences pour le poste. Et pour vous, c’est un bon moyen de vérifier que les missions pour lesquelles vous avez été recrutées vous conviennent. 

    Selon l’article  L1221-20 du Code du travail, la période d’essai n’est pas obligatoire. C’est une possibilité offerte à l’employeur et qu’il saisit très souvent (en particulier avant une embauche définitive). Elle sera alors prévue dans votre contrat de travail (ou dans la lettre d’engagement). Dans le cas contraire, on ne peut plus vous l’imposer après, une fois que vous avez pris votre poste. 

    A l’issue de votre période d’essai, et si les deux parties sont satisfaites, vous serez définitivement embauché au sein de l’entreprise. 

    Important : attention à ne pas confondre la période d’essai avec : 

    • La période probatoire, qui est mise en place lorsque vous changez de poste au sein d’une même entreprise ;
    • L’essai professionnel, un test réalisé avant l’embauche (généralement pendant l’entretien) et qui ne dure que quelques heures. 

    Combien de temps peut durer une période d’essai ?

    La durée de votre période d’essai va dépendre de la nature de votre contrat. 

    • Vous avez été recruté(e) en CDI : la durée maximale sera de 2 mois pour les ouvriers et les employés, 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ou 4 mois pour les cadres.  L’entreprise peut néanmoins fixer une durée plus courte (dans votre contrat de travail ou sa convention collective, par exemple). 
    • Vous avez été recruté(e) en CDD : la période d’essai ne pourra pas excéder 1 jour par semaine prévue dans le contrat (dans une limite de 2 semaines lorsque la durée du CDD est égale ou inférieure à 6 mois). Si c’est un CDD de plus 6 mois, la période d’essai durera au maximum 1 mois. 

    Les cas particuliers

    • Pour l’intérim : la durée de la période d’essai varie en fonction de la durée de la mission (2 jours maximum pour un contrat de moins d’un mois et jusqu’à 5 jours pour les contrats de plus de 2 mois). 
    • Pour un stage : aucune période d’essai n’est prévue ; 
    • Pour un contrat d’apprentissage : on parle alors de période probatoire. Elle s’étend sur les 45 premiers jours de travail
    • Pour une alternance ou un contrat de professionnalisation : la durée de la période d’essai sera identique à celle pour un CDI ou un CDD ; 
    • Pour un temps partiel : les dispositions seront les mêmes que pour un emploi à temps complet. 

    Le renouvellement de la période d’essai 

    La période d’essai peut être renouvelée uniquement si vous avez été embauché en CDI (c’est interdit dans le cadre d’un CDD) et à condition de respecter certaines conditions : 

    Nos conseils pour réussir sa période d'essai
    • Le renouvellement n’a lieu qu’une seule fois ;
    • Il doit être prévu dans un accord de branche étendue (qui fixera également ses conditions et la durée du renouvellement) et figurer dans votre contrat de travail ou lettre d’engagement ; 
    • La durée de ce prolongement ne peut pas dépasser les 4 mois pour les ouvriers et les employés, 6 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens et 8 mois pour les cadres.

    3 conseils pour réussir sa période d’essai

    Tout l’enjeu de la période d’essai, si vous vous sentez bien dans ce nouveau travail, c’est qu’elle soit validée et que vous soyez définitivement embauché. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est conseillé de  : 

    1. Se faire confiance : si vous avez été recruté, ce n’est pas par hasard. Même si commencer un nouveau contrat par une période d’essai peut être stressant, il est important de vous souvenir que le recruteur a jugé que vous aviez le bon profil et les compétences nécessaires pour le poste !
    2. S’impliquer pleinement dans votre nouvelle entreprise. Votre période d’essai commencera certainement par une phase d’observation pour mieux comprendre votre nouvel environnement. Mais n’hésitez pas à passer rapidement à l’action. Posez des questions à vos collègues, proposez vos idées et prenez des initiatives (tout en respectant le cadre de vos missions, bien sûr) ; 
    3. Se faire accompagner par un mentor. Lorsque l’on débute dans la vie active, une période d’essai peut être encore plus intimidante. Raison de plus pour bénéficier de l’accompagnement d’un mentor, plus expérimenté. Ce dernier vous aidera non seulement à développer vos compétences, mais aussi à prendre confiance en vous pour vous épanouir plus sereinement au sein de votre nouvelle entreprise ! Avoir un regard extérieur peut aussi être d’une grande aide pour déterminer, au fil de votre période d’essai, si vous vous sentez bien à votre poste ou si vous ne pourriez pas vous épanouir dans un autre environnement professionnel. 

    Comment mettre fin à une période d’essai ?

    Même si c’est une éventualité à laquelle on a pas forcément envie de penser, la période d’essai peut se terminer sans une embauche définitive. La rupture se fera soit : 

    • A l’initiative de l’employeur, qui peut décider de mettre fin à la période d’essai quand il le souhaite (de préférence en en notifiant le salarié par écrit pour prouver la résiliation de son contrat). Il n’est pas tenu de donner d’explications, mais sa décision ne doit pas être fondée sur un motif discriminatoire. Le délai de prévalence (c’est à dire le préavis) ira de 24 heures à 2 semaines selon la durée de la présence du salarié. 
    • A l’initiative du candidat, qui peut lui aussi quitter son poste avant la fin de sa période d’essai. Le délai de prévalence sera alors de 48 heures (ou 24 heures si cela fait moins de 8 jours qu’il a rejoint l’entreprise). En cas de non-respect de ce préavis, son employeur peut lui réclamer une indemnité compensatrice. La aussi, la décision peut être notifiée à l’oral ou à l’écrit (même si une trace écrite est recommandée). 

    La période d’essai n’est pas forcément une épée de Damoclès au-dessus de votre tête. Saisissez cette opportunité pour montrer ce dont vous êtes capable, mais aussi pour vous assurer que le poste que vous avez accepté répond bien à vos attentes. Pour donner le meilleur de vous-même et avancer plus sereinement dans ce nouveau poste, trouvez votre mentor grâce au programme Woork !

  • Comment bien préparer son premier jour de travail ?

    Comment bien préparer son premier jour de travail ?

    Le premier jour de travail, c’est un mélange d’excitation et d’appréhension, surtout quand on débute dans le monde professionnel. Nouveaux collègues, nouvelles responsabilités, nouvelles habitudes à prendre… Pas toujours évident de trouver ses marques dès le départ ! 

    Mais comme on dit : une nouvelle recrue avertie en vaut deux. Pour transformer cette première journée en succès (et faire bonne impression), nous avons rassemblé des conseils pratiques à destination des jeunes talents et des employeurs. Car une bonne intégration ne repose pas uniquement sur les épaules du nouvel arrivant : l’entreprise a aussi un rôle clé à jouer pour assurer un accueil réussi !

    Pourquoi le premier jour de travail dans une nouvelle entreprise est si important ?

    Le premier jour de travail dans une nouvelle entreprise est un moment clé, à la fois pour le jeune qui débute sa carrière et pour l’employeur qui cherche à fidéliser ses collaborateurs.

    Du point de vue du nouveau  salarié : un mélange d’excitation et d’appréhension

    Commencer un nouvel emploi, surtout en début de carrière, c’est une étape marquante. Ce premier jour de travail va poser les bases de l’expérience que vous allez avoir dans votre nouvelle entreprise. Elle va aussi influencer votre confiance en vous ainsi que votre motivation. 

    Un premier jour de travail, c’est à la fois : 

    • Une première impression décisive : L’accueil, l’ambiance et l’organisation du premier jour de travail vous donnent une bonne idée de la culture de l’entreprise que vous venez de rejoindre. 
    • La compréhension des attentes de votre employeur : C’est l’occasion de clarifier votre rôle, les missions que l’on va vous confier ainsi que les objectifs que vous devez atteindre. 
    • La création de liens avec vos collègues : Se sentir bien entouré dès le départ est essentiel. 

    Du point de vue de l’employeur : un enjeu stratégique pour la rétention des talents

    Les entreprises savent que l’intégration des nouveaux collaborateurs est un levier clé pour limiter leur turnover. En effet, une bonne expérience d’onboarding augmente les chances de rétention de 82 % et booste l’engagement des nouvelles recrues.

    Pour l’organisation qui accueille un jeune, ce premier jour est donc une opportunité de : 

    • Renforcer son engagement : Un bon accueil montre au collaborateur qu’il est attendu et valorisé, ce qui favorise son implication dès le début.
    • Accélérer sa montée en compétence : Plus un employé comprend vite son environnement de travail et ses missions, plus il devient opérationnel rapidement.
    • Valoriser sa culture d’entreprise : La première impression influence aussi la perception que le jeune se fait des valeurs de l’organisation et de ses futures conditions de travail.  

    Qu’est-ce qui peut mal tourner lors d’une première journée de travail ?

    Si l’on stresse autant avant de commencer sa première journée de travail, c’est que l’on a souvent tendance à imaginer le pire. C’est un fait : parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Pour mieux les anticiper, voici les erreurs les plus courantes que peuvent commettre aussi bien les employés que les employeurs. 

    1. Un accueil inexistant ou bâclé

    « Je suis arrivé à 9h comme prévu… et personne n’avait l’air d’être au courant de mon arrivée. J’ai attendu 30 minutes à la réception avant qu’on me dise où aller.. » — Maxime. 

    Statistique : 28 % des nouveaux employés quittent leur poste dans les trois premiers mois à cause d’un mauvais onboarding.

    2. Arriver en retard (ou trop juste)

    « J’avais mal anticipé le temps de trajet et, bien sûr, ce jour-là, il y a eu un problème de transport. Je suis arrivé 15 minutes en retard, essoufflé, en m’excusant » — Lucas. 

    Statistique : 53 % des employeurs attendent de leurs employés qu’ils soient ponctuels tous les jours,et 41 % ont déjà renvoyé un collaborateur pour des retards.

    3. Ne pas être proactif et rester passif pour son premier jour de travail

    « Mon manager m’a demandé si j’avais des questions et, par peur de déranger, j’ai répondu non… sauf que j’étais complètement perdue ! J’ai passé la journée à attendre qu’on vienne me donner des infos, au lieu de poser des questions. » — Sarah

    Statistique : Un salarié proactif est perçu comme plus performant et voit sa carrière évoluer plus rapidement. 

    4. Se comporter de manière trop familière ou trop distante

    « Pour essayer de briser la glace, j’ai fait une blague sur le patron… sans savoir qu’il était juste derrière moi. » — Jules

    « J’étais tellement stressée que je suis restée ultra discrète. Résultat : mes collègues pensaient que je n’étais pas intéressée ou sociable. » — Marion

    Statistique : Entretenir de bonnes relations avec ses collègues est essentiel pour travailler de manière efficace et rester productif. Cela contribue notamment à instaurer une ambiance de travail positive et à réduire le stress. 

    5. Aucune présentation à l’équipe

    « Je suis arrivée dans un open space où tout le monde était plongé dans son travail. Personne ne m’a présenté à mes collègues et je me suis sentie invisible. J’ai dû me débrouiller pour aller vers les autres… mais ce n’était pas simple. » — Léa

    Statistique : Un employé qui se sent intégré dès le départ a 58 % plus de chances de rester dans l’entreprise après trois ans. 

    6. Un premier jour surchargé et stressant

    « J’ai été jetée dans le bain immédiatement : réunion avec le client dès mon premier jour, sans briefing préalable. J’avais à peine eu le temps de me connecter à mon email ! » — Camille,

    Statistique : Une sur-sollicitation dès le premier jour peut générer un stress excessif et diminuer l’engagement sur le long terme. 23 % des employés admettent avoir pleuré dans la semaine suivant leur arrivée dans leur nouvelle entreprise.

    6 conseils pour réussir sa première journée de travail

    Maintenant que l’on a évacué les scénarios catastrophes, nous allons pouvoir nous concentrer sur comment les éviter. Pour que votre premier jour soit réussi, vous devez avant tout bien vous y préparer. Mais aussi pouvoir compter sur une entreprise qui sait vous accueillir comme il se doit !

    Pour les jeunes : mettre toutes les chances de son côté

    1. Bien se préparer en amont

    Renseignez-vous sur l’entreprise que vous allez rejoindre : ses valeurs et sa culture. Relisez votre fiche de poste et les échanges avec votre futur manager. Vérifiez aussi l’itinéraire pour éviter le stress des transports le matin !

    Astuce : Préparez vos vêtements la veille et dormez suffisamment pour être en forme.

    2. Arriver avec une attitude positive et ouverte

    Montrez de l’enthousiasme ! Votre posture et votre énergie jouent un rôle clé dans l’impression que vous allez faire lors de votre premier jour de travail. Soyez curieux, posez des questions et intéressez-vous aux collègues que vous rencontrez.

    Astuce : Un simple « Enchanté(e), ravi(e) de rejoindre l’équipe ! » peut briser la glace. 

    3. Observer et s’adapter à la culture d’entreprise

    Chaque entreprise a ses codes (que ce soit au niveau de la tenue vestimentaire ou de la communication). Prenez le temps d’observer vos collègues et adaptez-vous progressivement.

    Astuce : Écoutez plus que vous ne parlez (surtout au début). Être observateur vous aidera à comprendre les dynamiques internes.

    4. Poser des questions et prendre des notes

    Le premier jour est souvent chargé en informations. Notez les données les plus importantes (comme les outils utilisés, le nom de vos interlocuteurs, etc.) pour ne rien oublier et montrer votre sérieux.

    Comment réussir son premier jour de travail ?

    Astuce : Si vous avez des doutes, demandez ! Mieux vaut poser une question maintenant que de faire une erreur plus tard.

    Pour les entreprises : un onboarding réussi pour une bonne rétention

    5️. Préparer l’arrivée du nouveau collaborateur

    Rien de pire qu’un premier jour de travail pour lequel rien n’est prêt. Assurez-vous que le poste de travail, les accès aux outils et le planning d’intégration soient bien en place avant l’arrivée de votre nouvelle recrue. 

    Idée : Un kit de bienvenue (carnet de notes, goodies, message personnalisé) peut faire toute la différence et créer un sentiment d’appartenance dès le premier jour de travail. 

    6️. Créer un parcours d’intégration humain et progressif

    Ne surchargez pas le nouvel arrivant d’informations dès le premier jour. Prévoyez un moment pour le présenter à l’équipe et un point avec le manager pour clarifier ses premières missions.

    Idée : Désigner un parrain/work buddy parmi les collaborateurs pour accompagner la nouvelle recrue peut faciliter son intégration et améliorer son expérience.

    Pour conclure, un premier jour de travail bien préparé (des deux côtés), c’est moins de stress, une meilleure intégration et finalement une collaboration qui marchera sur le long terme ! Que vous vous apprêtiez à faire vos premiers pas dans une nouvelle entreprise ou que vous souhaitiez renforcer votre parcours d’onboarding, rejoignez Woork dès que vous avez trouvé votre travail !  On vous trouve le mentor qu’il vous faut en 48h et vous pourrez travailler cette arrivée en entreprise avec lui/elle 

    “Quand ma mentore m’a avoué qu’elle rêvait systématiquement d’arriver en claquettes pour sa première journée de travail et qu’elle a changé 10 fois de poste en 20 ans , ça m’a détendue. Face à l’inconnu, on est tous dans le même bâteau.”  Lydia, mentorée

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  • Comprendre et gérer ses droits aux congés payés

    Comprendre et gérer ses droits aux congés payés

    Les congés payés, c’est un peu comme le concert de son artiste préféré : on en rêve, on les attend avec impatience, mais une fois qu’on y est, on n’est pas toujours sûr de comment en profiter au maximum ! Entre le calcul des jours, la gestion des périodes de vacances et les règles parfois floues, il y a de quoi se perdre. 

    Pas de panique, on est là pour démystifier tout ça ! Dans cet article, on vous explique vos droits durement acquis et on vous donne des conseils pratiques pour prendre vos congés payés comme un pro… et en profiter pleinement !

    Les différents types de congés payés

    Les congés payés désignent les jours de repos accordés à un salarié tout en continuant de percevoir son salaire. Ces congés sont un droit dont disposent tous les travailleurs et ont pour objectif de leur permettre de se reposer, de récupérer, et de maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle. 

    En France, les congés payés sont régis par le Code du travail, et il en existe plusieurs types en fonction des circonstances.  

    1. Les congés payés légaux

    Chaque salarié bénéficie, par an, de 5 semaines de congés payés (soit 30 jours ouvrés pour une année complète de travail) pendant lesquelles il continue à toucher son salaire habituel. Le droit aux congés payés s’acquiert progressivement tout au long de l’année. En principe, on cumule 2,5 jours de congé par mois travaillé (environ 30 jours par an).

    La période de prise des congés payés peut être fixée par l’employeur, mais il doit respecter autant que possible le souhait des salariés. En général, les congés sont pris entre mai et octobre (mais cela dépend bien sûr du secteur). 

    2. Les congés supplémentaires 

    Certaines conventions collectives ou accords d’entreprise offrent des jours de congés supplémentaires, au-delà des 5 semaines légales. C’est par exemple le cas dans certains secteurs d’activité ou pour les employés qui ont plusieurs années d’ancienneté/des circonstances de travail particulières (comme le travail de nuit par exemple). 

    3. Le congé maternité et paternité

    Les femmes enceintes ont droit à un congé maternité, qui dure généralement 16 semaines, mais qui peut varier en fonction du nombre d’enfants et des situations (en cas de grossesse multiple, par exemple)

    Mais depuis la réforme du congé paternité en 2021, les papas ne sont pas en reste ! Le père (ou le second parent) peut prendre un congé de 25 jours (pour une naissance simple) ou de 32 jours (pour une naissance multiple). Ce congé est payé par la sécurité sociale.

    4. Les RTT (Réduction du Temps de Travail)

    Bien que les RTT ne soient pas des congés payés à proprement parler (il s’agit plutôt d’une compensation), elles sont souvent prises en compte dans la gestion des absences d’un salarié. Les RTT sont généralement accordées dans les entreprises où la durée de travail dépasse les 35 heures hebdomadaires.

    Comment poser ses congés payés ?

    5. Les congés pour événements familiaux

    Il existe également des congés payés exceptionnels pour des événements familiaux majeurs comme :

    • Le mariage : 4 jours de congés.
    • Le décès d’un proche : 3 jours pour le décès d’un parent, 1 jour pour un grand-parent, etc.
    • L’adoption (jusqu’à 10 semaines pour l’adoptant, la rémunération sera prise en charge par la Sécurité sociale et souvent complétée par l’employeur). 

    La durée et la rémunération de ces congés pour événements familiaux peuvent varier selon les conventions collectives. Ces dernières peuvent aussi prévoir des évènements familiaux supplémentaires (mariage d’un enfant, naissance d’un petit-enfant, etc.)

    Quelles sont les modalités de prise des congés payés

    Avant de réserver vos prochaines vacances, n’oubliez pas que vous devrez respecter certaines conditions pour poser vos congés payés. 

    1. La période de prise

    Les congés payés doivent être pris pendant la période de prise (qui porte bien son nom), généralement définie par l’employeur. Le plus souvent, elle s’étend du 1er mai au 31 octobre. 

    2. Le choix des dates

    En principe, vous faites part à votre employeur des dates que vous souhaitez pour vos congés payés. L’employeur doit alors donner son accord, en fonction des besoins de l’entreprise. Tenez également compte du fait que certaines organisations mettent en place un calendrier annuel des congés, auquel les salariés doivent s’inscrire, pour gérer l’organisation des absences au sein de l’équipe.

    Vos droits : votre employeur ne peut pas vous imposer une prise de congé sans respecter un délai de préavis, qui est généralement de 1 mois avant la période souhaitée.

    3. Les règles particulières à connaître pour les congés payés

    Si vous souhaitez prendre vos congés en plusieurs fois (on parle alors de congés payés fractionnés), vous en avez parfaitement le droit. Mais votre employeur a la possibilité de vous demander qu’une partie des congés soit prise en une seule fois (généralement 2 semaines minimum).

    En cas de non-prise de congés payés dans la période légale (par exemple, pour des raisons exceptionnelles comme une surcharge de travail), ils peuvent être reportés, sous certaines conditions. Votre entreprise peut aussi faire le choix de vous reverser une indemnité compensatrice de congés payés (notamment en cas de fin de contrat ou de licenciement).

    Si vous êtes en CDD, vous bénéficiez des mêmes droits aux congés payés qu’un salarié en CDI. Néanmoins,  les congés sont acquis au fur et à mesure du contrat et doivent être pris pendant la durée du CDD. Dans le cas contraire, votre employeur devra vous verser une indemnité compensatrice de congés payés, qui correspond à 10 % du salaire brut total perçu pendant la durée du CDD.

    Pour les travailleurs à temps partiel ou intermittents, le nombre de congés payés auxquels vous aurez droit est calculé proportionnellement à votre temps de travail. Par exemple, si vous travaillez 50 % du temps plein, vous aurez le droit à environ 15 jours pour une année complète à mi-temps.  

    3 conseils pour bien gérer ses congés payés

    Pour profiter au maximum de vos congés payés, pensez à bien : 

    • Planifier à l’avance et anticiper. Essayez de prévoir vos congés dès le début de l’année, surtout si vous avez des périodes spécifiques où vous souhaitez vous reposer. Vous pouvez par exemple utiliser un calendrier annuel pour marquer vos dates de congés afin d’en discuter le plus tôt possible avec votre employeur et vos collègues. 
    • Respecter les périodes de forte demande. Bien que vous ayez droit à vos congés, certaines périodes (comme l’été ou les fêtes de fin d’année) sont souvent très demandées. Essayez de faire preuve de flexibilité et d’en discuter avec votre manager pour trouver des solutions adaptées à votre équipe. N’hésitez pas (si vous le pouvez) à proposer plusieurs options pour faciliter un accord. 
    • Ne pas laisser vos congés s’accumuler trop longtemps. Les congés payés sont un droit, mais ils ont une date limite de prise. Si vous ne les utilisez pas dans la période légale, vous risquez de les perdre, sauf si vous avez un accord avec votre employeur pour les reporter.

    Les congés payés, vous y avez droit alors ne les laissez pas filer ! Avec un peu d’organisation et une bonne communication avec votre employeur, il n’y a pas de raison que vous ne puissiez pas en profiter. Et si vous avez un doute ou besoin de conseils, un mentor peut être votre meilleur allié pour vous aider à naviguer entre les dates, les négociations et vos priorités personnelles. N’oubliez pas : vos congés sont faits pour vous ressourcer, alors utilisez-les à bon escient ! 

    Je trouve un mentor !